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Editorial

Le séminaire sur le séchage des produits alimentaires à haute teneur en eau s'est tenu du 21 au 24 avril 1997 à Ouagadougou, au Burkina Faso, grâce à la collaboration entre le réseau Technologie et partenariat en agroalimentaire TPA, le réseau de technologues de l'agroalimentaire RTTPA, l'ONG française Groupe énergies renouvelables et environnement GERES et l'ONG burkinabé ABAC. Il a reçu l'appui du Secrétariat d'Etat à la coopération française, dont le financement initial a permis de mobiliser la participation d'autres bailleurs de fonds: l'Institut de l'énergie des pays ayant en commun l'usage du français IEPF, le Centre pour le développement industriel CDI et le Centre technique de coopération agricole et rurale CTA.

Le séminaire s'est déroulé en deux ateliers distincts. L'un traitait des fruits séchés à l'exportation, à la demande du CDI qui souhaitait affecter sa contribution financière exclusivement à l'organisation de rencontres entre partenaires commerciaux et industriels; l'autre concernait les produits séchés pour les marchés africains. Les aspects commerciaux (marchés, promotion des produits), techniques (process, emballages, maîtrise de la qualité) et institutionnels (dispositifs d'appui aux projets) ont été abordés à travers des communications d'opérateurs et de technologues, des études de cas et des visites d'entreprises.

La volonté des organisateurs et des bailleurs de fonds était de faire se rencontrer des spécialistes des techniques mises en oeuvre et des producteurs de la filière prêts à confronter leurs expériences, chiffres à l'appui, avec les exigences du marché africain ou à l'exportation.

A cet effet, quatre procédures de sélection ont été mises en oeuvre

- Un appel à communication: la sélection a été faite de façon à ce que toutes les phases de la filière du produit frais au produit sec mis en vente soient représentées. Ont été retenues, invitées et prises en charge les personnes ayant satisfait aux critères d'intérêt de la présentation et de précision des informations fournies. La sélection n'a pas toujours été facile!

- Un recours à des spécialistes choisis par le comité organisateur pour leur compétence, par exemple en matière de qualité des produits à l'exportation ou d'emballages alimentaires, ou encore des différentes techniques de séchage. Certains étaient pris en charge par les bailleurs de fonds, d'autres par leur organisme.

- Pour la filière exportation, les participants ont été sélectionnés et pris en charge directement par le CDI.

- Enfin, une sélection des participants intéressés par le thème, ayant adressé une lettre de motivation au secrétariat d'organisation. Le secrétariat a essayé d'effectuer un équilibrage entre pays et organismes représentés. Les contraintes étant, outre les aspects financiers, les conditions d'accueil et notamment les salles de réunion.

Parmi les 102 participants se trouvaient des entrepreneurs, en provenance de 13 pays africains, représentatifs du foisonnement des formes d'entreprise de transformation agroalimentaire (sociétés, associations et groupements villageois, coopératives, groupements d'intérêt économique ou collectif). Etaient présents également des opérateurs du secteur: importateurs, représentants d'organisations professionnelles, agents de communication et des personnes travaillant au sein de dispositifs d'appui: ONG, centres de recherche ou de vulgarisation technique.

Le séminaire n'avait pas la prétention de répondre à toutes les préoccupations et questions que se posent les opérateurs. Si quelques uns en attendaient davantage (demande de formation et de solutions techniques), ce séminaire a permis de soulever bon nombre de problèmes et de mettre l'accent sur des points essentiels pour la transformation et la mise en vente de produits séchés. Il a ouvert des horizons, les opérateurs ont pu se confronter à d'autres notamment en exposant leurs produits et en visitant les entreprises. Nul ne doute que les contacts pris à cette occasion pourront se révéler fructueux par la suite.


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